La contrefaçon est en pleine croissance. En France, l’industrie pharmaceutique reste le premier secteur concerné par ce fléau. Même si la chaîne d’approvisionnement est très encadrée et que seuls les pharmaciens ont l’autorisation de vendre des médicaments, les zones de transit (ports, aéroports) et les ventes sur internet, avec des sites pirates qui se recréent très rapidement, rendent le contrôle extraordinairement complexe.
Industrie pharmarceutique : Comment lutter efficacement contre la contrefaçon?
12 oct. 2016
La contrefaçon de médicaments en France : quelques chiffres clés (source : www.iracm.com)
- 53 arrestations pour trafic de faux médicaments dans le monde dont 24 en Europe,
- Plus de 11 748 400 pilules de médicaments contrefaits saisis dont 500 000 en Europe,
- 1 médicament sur 10 vendu dans le monde est probablement une contrefaçon,
- 6 à 15 % du marché mondial des médicaments sont contrefaits.
En 2014, parmi les 8,8 millions d’articles contrefaits interceptés par la Douane Française (soit une augmentation de 15,4%), il y avait 2 580 793 de médicaments contrefaits, soit deux fois plus qu’en 2013 (1 354 millions).
En février 2014, 2,4 millions de médicaments contrefaits ont été interceptés lors d’une saisie record au Havre. Ces faux médicaments étaient cachés dans deux conteneurs en provenance de Chine.
Comment s’en prémunir ?
Afin de protéger les industriels, l'Union Européenne a mis en place la directive 2011/62/UE qui impose l'ajout d'un système d'inviolabilité. À chacun de choisir la solution technique qui lui convient le mieux.
Trois techniques sont très utilisées à ce jour :
- Le collage
- Le scellé "vignette" (de différentes natures),
- Le suremballage, l'emballage complet par un blister fin (film plastique).
Si la première technique est facile à mettre en œuvre, elle peut être problématique avec des produits sanitairement sensibles (aliments, médicaments...) à cause des substances présentes dans les colles. Quant aux deux dernières techniques, leur brillance rend la vie compliquée aux capteurs habituellement utilisés alors qu'elles sont parfaitement adaptées à la lutte contre la contrefaçon.
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Ce nouveau capteur est capable de détecter tout type de surface brillante, transparente, holographique et ce, quel que soit la couleur du packaging même si des impressions ou symboles sont présents sur le scellé.
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