Comment CDA résout le problème de la détection de brillance des étiquetages

Damned ! Mon application implique de détecter une étiquette brillante ! C’est pourtant un vrai casse-tête ! Comment vais-je m’y prendre ? Trop de réflectivité, trop de brillance, pas assez de contraste ! Mes cellules de détection habituelles ne sauront pas y faire !

C’est peut-être ce que vous vous êtes dit quand on vous a présenté ce joli flaconnage avec son étiquette en polypropylène super brillant. Oui, il est beau ce packaging ! Oui, pour sûr, il va attirer l’œil dans le linéaire, mais vous, là tout de suite, c’est plutôt « tourner de l’œil » que cela vous inspire. Pour CDA, en tout cas, c’est un défi qu’ils n’ont pas hésité à relever pour le compte de son client. Voyons comment.

Créée en 1991, cette société narbonnaise est spécialisée dans la conception et la fabrication de machine d’étiquetage et de remplissage. Depuis une dizaine d’années, elle a également développé son offre avec des lignes complètes de conditionnement incluant des visseuses et boucheuses. Ses clients sont principalement dans le secteur viticole et agro-alimentaire mais aussi en cosmétique. Bien connue pour soigner ses packagings, cette industrie utilise de plus en plus d’étiquettes brillantes, en polypropylène.

C’est le cas de cette application qui pose les contraintes suivantes : devoir ajouter un sticker promotionnel sur une bouteille existante donc déjà étiquetée. Il ne faut pas masquer l’étiquetage et coller le sticker au bon endroit. Cette première étiquette doit donc être détectée pour déclencher l’apposition correcte du sticker. Jusque-là, un détecteur de couleur ou de contraste pourrait tout à fait s’en charger. Mais la bouteille est en verre dépoli et son étiquette est brillante. La bouteille est donc mate là où l’étiquette ne se trouve pas et transparente là où elle est déjà collée. Brillance et transparence, l’enjeu de détection est donc de taille !

Cela fait plus de 15 ans que CDA et SICK travaillent ensemble. Cette relation de confiance a permis à Frédéric Combes, l’interlocuteur commercial de CDA, de présenter le Glare Sensor de SICK dès sa sortie. Ce capteur a la particularité de détecter le degré de brillance des surfaces et ce même avec des inscriptions ou des reliefs, et quelle de soit sa couleur. L’étiquette brillante étant déjà imprimée, le Glare Sensor reste donc fiable dans ces circonstances. Par ailleurs, son insensibilité aux mouvements des objets a permis de garder une cadence d’étiquetage particulièrement intéressante pour des produits cylindriques. L’étiqueteuse monte en effet jusqu’à 50 coups par minutes, tout en repérant l’étiquette existante.

Ce qui a plu à Bertrand Abanades, le directeur commercial de CDA, c’est l’ergonomie du Glare Sensor : « L’installation est vraiment simple et aisée car le Glare Sensor est très compact. Le raccordement aussi. ». De plus la fonction d’auto-apprentissage est un réel plus : « En 3 secondes, on fait voir à la cellule la différence entre le papier brillant et le produit nu. C’est vraiment très rapide ! ».