Concrètement, comment ça marche ?
Le capteur de distance DT35 est positionné en hauteur et regarde la pile de cartons dans le bac de chargement à l’entrée de la machine. La colonne SLT renvoie des informations à l’opérateur sur le niveau de cette pile :
- Bleu clignotant : le magasin est plein et plus que plein
- Vert brillant : le magasin est à 100%
- Changement de segment coloré pour aller progressivement vers le jaune entre 100% et 50%
- Jaune : le magasin est à 50%
- Changement de segment coloré pour aller progressivement vers le rouge entre 50% et 20%
- Ajout d’un bip (grâce au buzzer additionnel SLB) à la couleur rouge : entre 20% et 18%
- Clignotements de plus en plus rapides entre 18% et 1%
- En dessous de 1%, la machine stoppe la prise de carton mais ne s’arrête pas (pas de relance machine inutile)
- Une fois ce niveau atteint, il suffit de remplir le magasin et d’appuyer sur un bouton pour relancer la machine
Mais tout l’intérêt est de ne jamais arriver au 1% pour maximiser la productivité.
Un résultat au-delà des espérances
Cette finesse de paramétrage de la machine (stop et non pas erreur + arrêt machine lorsque le bac est quasi vide) est possible grâce à la performance du SIG200. L’automate étant aussi raccordé à la passerelle SIG200, on est en mesure aussi de paramétrer les conditions d’arrêt.
« Le résultat va au-delà de mes espérances » explique Mathieu Hartmann. La facilité de programmation permet d’être autonome sur le paramétrage, et les possibilités sont telles qu’on peut vraiment aller très loin.
Avec cet équipement, le cycle de production a été sécurisé et M. Hartmann estime un gain de 5% de productivité sur la machine. L’opérateur gère mieux le remplissage, il est capable d’anticiper ce qu’il doit faire, sans stress. Confort, ergonomie, sont des facteurs motivants pour un opérateur. Il a d’ailleurs participé activement au paramétrage des couleurs, afin qu’il soit 100% en confiance avec la machine.