Protection périmétrique et système anti-intrusion : Pourquoi choisir la technologie laser

Protéger le périmètre d’un site sensible, c’est le premier rempart contre les intrusions frauduleuses et les dommages volontaires. La protection de périmètre est le premier maillon de la chaîne de sécurité d’un site et le meilleur moyen d’anticiper au maximum la survenue d’un éventuel danger. L’identification précoce d’intrus permet donc la mise en œuvre rapide de contre-mesures adaptées. Choisir la bonne solution technique est prioritaire pour tout responsable de sécurité.

Pourtant ce n’est pas toujours chose aisée. Tout d’abord parce que chaque site est unique : Data Center, entrepôt, centrale thermique ou électrique, site environnemental, bâtiment d’État, aéroport, usine, centre industriel, pôle technologique, prison... tous possèdent ses caractéristiques propres. Elles peuvent être liées aux contraintes extérieures comme le terrain, les conditions météo (brouillard, pluie, humidité constante…) et environnementales (topographie, végétation, croissance des arbres, animaux…) mais aussi liées aux exigences de chaque entreprise, qu’elles soient d’ordre technique ou budgétaire.

La flexibilité de la technologie, c’est la clé

Il faut donc savoir s’adapter, car ce qui prime finalement dans un projet de protection de périmètre, c’est la flexibilité de la technologie choisie. D’autant que celle-ci n’est jamais utilisée seule. Des problématiques d’intégration s’ajoutent aux contraintes physiques et environnementales. Un système de protection est couplé à des systèmes logiciels, de la vidéo surveillance, une centrale d’alarme qui ont leur propre spécification de raccordement (filaire) ou de communication (réseau). Tout doit pouvoir s’intégrer parfaitement pour garantir un système de protection fonctionnel, efficace et performant.

Et sur ce point précis de la flexibilité aux contraintes, toutes les technologies proposées sur le marché actuellement ne se valent pas.

Avantages et inconvénients des différentes technologie de protection du périmètre

La solution la plus conventionnelle et parfois la plus économique, ce sont les caméras RGB ou infrarouge sous toutes leurs formes (fixe ou dôme). Si les premières sont les moins chères, elles nécessitent impérativement des éclairages externes pour une visibilité de nuit et augmenter leur portée. Par ailleurs, ces systèmes ont un taux de fausse détection qui peut rester élevé. Pour les caméras infrarouges, elles ont pour avantages la visibilité nocturne et une grande portée (jusqu’à plusieurs kilomètres). Mais l’ajout d’éclairages externes, souvent nombreux, pour maintenir une grande portée rendent l’installation coûteuse, complexe en termes de détection (capacité de filtrage pour éviter les déclenchements intempestifs) et offrent finalement un rapport performance/prix très moyen.

La caméra thermique se distingue des deux premières ces dernières années car elle présente comme atout de facilement distinguer les animaux. Elle dispose en outre d’une grande portée. Mais là encore, la notion de détection peut s’avérer complexe et moyennement performante dès que les conditions météo sont défavorables et la distance élevée.

En marge de systèmes de surveillance visuelle, il existe des clôtures « virtuelles ». Les systèmes de barrières immatérielles sont des dispositifs robustes et qui présentent l’intérêt de la grande portée. En revanche, ils ont des coûts d’installation plus conséquents car pour une barrière, il faut aligner un émetteur et un récepteur. Leur flexibilité est du reste bien plus limitée. De plus, on ne peut empêcher avec ces systèmes des intrusions sous clôtures, contrairement au Lidar dont le tracé de la zone de détection épouse le relief du sol, ni des intrusion par dessus la clôture car les barrières ne peuvent pas être proposées avec de grandes hauteurs. Ce qui laisse la possibilité soit de l'escalader, soit de faire passer des sacs ou tout autre objet par dessus.

Et enfin le LiDAR qui semble la solution la plus flexible en termes d’intégration (pas besoin d’éclairage additionnel car l’émetteur et le récepteur sont dans le même appareil) avec une zone de détection personnalisable. Des algorithmes permettent de filtrer les alertes selon la taille et la vitesse de détection, ceci combiné à des filtres météorologiques performants (brouillard, pluie…). Ces dispositifs sont robustes, ils peuvent s’intégrer dans tout type d’installation extérieures sans problème. Ils ne font pas de prise d’image, donc l’anonymisation est garantie. Ce qui est un conforme à la réglementation RGPD. Sa portée, quant à elle, est limitée à 80m.

Focus sur la technologie laser avec les LiDARs (ou scanners laser)

La technologie laser est donc la solution technique la plus flexible :

• Plusieurs variantes pour correspondre à différentes applications / portées nécessaires ;
• Zones de surveillance totalement personnalisables ;
• Notion de détection intégrée avec filtrage taille/temps de présence dans la zone pour une application performante ET robuste, sans alarme intempestive ;
• Système non-intrusif (pas de travaux de génie civil)
• Intégrable dans tout type de système de surveillance d’alarme (sorties contacts secs, communication réseau et divers plugins superviseurs pour intégration simple).

SICK dispose d’une expertise éprouvée de plus de 20 ans sur ces systèmes. L’entreprise a été la première à proposer la technologie laser sur le marché de la protection périmétrique. Les LiDARs SICK utilisent la technologie multi-échos, mise au point en 1992, pour un fonctionnement optimal dans des environnements extérieurs difficiles. Les premières applications ont été déployées pour le nucléaire. Validées et reconnues depuis, ces systèmes laser LiDAR sont également certifiés par l’organisme indépendant allemand VdS.

Chaque projet démarre par une analyse des risques et la définition des besoins. Puis vient l’étude des plans du bâtiment, la rédaction d’un cahier des charges. La solution est co-construite avec le client. SICK apporte son expertise et son conseil sur le positionnement des LiDARS et des autres produits. Après validation, SICK se charge de la mise en service, et des tests ad hoc pour constater le bon fonctionnement du système.

Nous disposons d'une méthodologie éprouvée et globale pour élaborer avec nos clients la meilleure solution pour leur cas particulier.

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