Babolat, Innodura, le doublé gagnant

Retour sur la collaboration entre Innodura et Babolat pour la réalisation d’un banc d’essai

Interview Babolat sur le banc d'essai
Interview Babolat sur le banc d'essai
Sick France : Comment avez-vous connu Sick France?

Nicolas Brevet : Innodura TB et Babolat ayant déjà travaillé ensemble sur un précédent projet, c’est naturellement que nous les avons sollicités pour l’appel d’offre. 

Sick France : Qu’est-ce qui vous a motivé pour travailler avec eux ?

Nicolas Brevet : C’est  principalement pour l’aspect mécanique de leur proposition que Babolat a choisi de travailler avec Innodura TB pour la réalisation de ce banc d’essai. C’était un atout important car nous avions besoin d’une mécanique rodée pour être le plus précis et le plus répétable possible afin de pouvoir correctement différencier les raquettes à tester, et notamment leur niveau de puissance. Car c’est la puissance qui caractérise les raquettes.

Sick France : Quel était votre besoin ?

Nicolas Brevet : Dans nos développements, nous cherchons à proposer des raquettes avec  différentes échelles de puissances. Caractériser précisément cette puissance, nous permet de classer les différents types de raquettes conçues. Lors des tests, la répétabilité est donc un critère primordial. Elle assure la qualité et la stabilité de la mesure. Lorsque nous faisons un test sur le banc, la mesure doit pouvoir être refaite plusieurs fois de suite, avec un écart de résultat quasiment nul. Notre ancien banc n’était pas assez performant. Il n’était pas assez répétable et présentait des problèmes d’ergonomie pour l’opérateur qui perdait beaucoup de temps lors de la conduite des tests. Nous souhaitions également que le banc d’essai soit automatisé pour gagner du temps. Il n’y avait pas de système de récupération de balles notamment.

Sick France : Avez-vous eu d’autres exigences ?

Nicolas Brevet : Le système de fixation de la raquette de notre banc précédent était aussi assez éloigné du jeu naturel des joueurs de tennis. Nos exigences étaient donc de trouver le meilleur système de montage de la raquette sur le banc afin que les tests se déroulent dans un comportement le plus proche possible de la réalité. Innodura a donc proposé une fixation en mode « libre-libre ».

Romain Forest : Ce terme vient du jargon de la vibration : le  « libre-libre », c’est le comportement idéal qui se rapproche le plus de la tenue en main de la raquette par le joueur..
 
Sick France : Comment s’est déroulée la collaboration ?

Nicolas Brevet : Innodura TB a fait toute une partie des tests préliminaires au niveau de la précision et de la répétabilité afin de trouver la solution qui permettait d’avoir le plus de précision possible. Puis nous avons complété ces études par une série de tests pour vérifier la mise en fonctionnement du banc par rapport aux produits Babolat. Suite à ces tests, un protocole a été mis en place. Les différents tests ont été effectués sur des milliers d’envoi de balles. Nous travaillons encore dessus pour s’approcher du banc le plus parfait possible.

Sick France : Quel a été le résultat ?

Nicolas Brevet : Nous avons abouti à un banc fonctionnel qui permet de réaliser les essais en automatisé : l’opérateur peut lancer l’essai et faire d’autres tâches en parallèles puis aller chercher les résultats après. Un gros gain de temps. Nous avons gagné aussi en répétabilité. Avec ce banc qui est plus répétable nous pouvons donc établir un classement plus précis des raquettes ce qui n’aurait pas été faisable avec l’ancien banc. 

Sick France : En combien de temps le banc a-t-il été réalisé ?

Romain Forest : La plupart des systèmes Innodura TB se livrent sur le même schéma. Nous faisons une réunion de démarrage avec le client pour cibler ses attentes, ensuite nous établissons un dossier technique puis un schéma électrique et enfin une maquette logicielle pour que l’opérateur puisse interagir avec le système. 1 mois après la réunion initiale, nous faisons une réunion intermédiaire où on présente le dossier. Il est validé par le client avec parfois quelques modifications. En parallèle, nous déclenchons le développement du logiciel. Il faut compter 4 semaines d’approvisionnement de pièces. Ensuite on attaque le montage cela dure environ 2-3 semaines puis 1 à 2 semaines de validation et de mise au point. 

Cela prend donc entre 3 et 4 mois. La livraison se fait assez rapidement.

 
Sick France : Quel est votre niveau de satisfaction ?

Nicolas Brevet : Nous sommes très satisfaits du banc d’essai. Si on devait lui donner une note ce serait 8/10 !

Sick France : Avez-vous de nouveaux projets avec Innodura TB ?

Nicolas Brevet : Nous travaillons sur l’amélioration d’un autre banc d’essai, le banc rebond de balles. 

Le principe est de lâcher une balle d’une certaine hauteur sur une surface plane, comme défini par les normes de l’ITF (International Tennis Fédération) et de mesurer la hauteur du premier rebond de la balle par l’intermédiaire d’une caméra.

 

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