TIC analyse le trafic dans le tunnel Liefkenshoek par scannage laser pendant les périodes de zone franche

Chaque jour, plus de 25.000 chauffeurs décident d’éviter le grand ring autour d’Anvers et d’emprunter le tunnel Liefkenshoek.
Ouvert au trafic en 1991, le tunnel Liefkenshoek est le seul tunnel payant en Belgique. Il établit la connexion, sous l’Escaut, entre l’autoroute A12 au nord d’Anvers et l’autoroute E34 vers Knokke. Le tunnel est aujourd’hui une des principales voies d’accès vers le port d’Anvers et un itinéraire alternatif pour les chauffeurs qui veulent éviter le ring d’Anvers fortement chargé.

 

Une alternative à nos clients

De temps en temps, le tunnel devient une zone franche pendant une durée déterminée. Le péage est alors pris en charge par la Région flamande. Pendant ces périodes, le nouveau Traffic Information Collector de SICK transmet au gestionnaire du tunnel des informations précises comme le nombre et le type de véhicules qui empruntent le tunnel.
“Nous voulons consciemment proposer une alternative à nos clients », explique Dimitri Smet, maintenance manager à la NV Tunnel Liefkenshoek. « C’est le client qui détermine s’il est prêt ou non à payer un péage pour un trajet donné. »

De nombreux utilisateurs du tunnel sont des clients réguliers. Il s’agit notamment d’entreprises de la région qui prennent un abonnement pour tous leurs véhicules, mais aussi d’utilisateurs occasionnels. Le prélèvement de la taxe a fortement été automatisé ces dernières années. Toute une série de moyens de paiement et de formules d’abonnement sont proposées, comme par exemple les appareils embarqués. Ce système standard européen pour camions permet de payer automatiquement un péage dans la plupart des régions d’Europe.

La répartition des véhicules dans le tunnel Liefkenshoek a lieu en fonction de leur hauteur totale : les véhicules d’une hauteur inférieure à 2,75 mètres font partie de la catégorie 1. Ceux ayant une hauteur supérieure à 2,75 mètres sont rangés dans la catégorie 2. Cette répartition est indépendante de la capacité de charge, du type de permis de conduire, du véhicule, …
 

Paiement en fonction du nombre de véhicules

Lors d’accidents de la circulation sur le R1, le ring d’Anvers, le centre flamand chargé du trafic peut décider, selon des critères stricts, de faire passer le tunnel en zone franche pendant une durée déterminée. La NV Tunnel Liefkenshoek facture alors au gouvernement flamand qui, comme mentionné plus haut, prend le péage du l’utilisateur à son compte, selon le nombre de véhicules qui utilisent le tunnel pendant la durée de la zone franche.

 

C’est précisément dans le cadre de ces voies free flow et de l’ouverture des passages aux cabines de péage pendant la zone franche, que les Traffic Information Collectors (TIC) de SICK ont été installés. Des modules, placés au-dessus de chaque voie, déterminent le profil de chaque véhicule individuel à l’aide d’un scannage laser. Une voiture avec une caravane, un camion avec une remorque ou un camion-citerne : tous les véhicules sont aisément identifiables grâce à leur profil respectif. Un PC embarqué traite ces profils et répartit les véhicules dans les catégories définies. D’autres mesures pertinentes comme les dimensions et la vitesse des véhicules peuvent être déterminées par les TIC.
 

Des profils en 3D clairement identifiables

Cela fait 21 ans déjà qu’une taxe est prélevée au tunnel Liefkenshoek, et les divers systèmes pour déterminer la hauteur des véhicules a fortement évolué. «Dans les voies manuelles, la mesure de hauteur a lieu avec des lasers qui envoient un signal au récepteur de paiement lorsqu’un véhicule dépasse les 2,75 mètres », continue Dimitri Smet. « Dans les voies automatiques, on travaille avec des barrières optiques. Le problème avec ces appareils est qu’ils sont encrassés par les gaz d’échappement et il faut les nettoyer tous les quelques jours. »

Dimitri Smet: “Dans les voies free flow, on utilisait avant un système laser mais il s’est avéré peu fiable pour compter correctement les véhicules lors des périodes de zone franche. Voilà pourquoi un comptage manuel à l’aide d’images vidéo était souvent réalisé en guise de contrôle.  Le système était assez complexe avec une électronique frontale, un PLC, un PLC maître et un PC, … La récupération des données de comptage était en outre obsolète.

Avec les Traffic Information Collectors, tout s’est considérablement amélioré. Chaque appareil dispose d’un PC embarqué dans lequel toutes les données sont sauvegardées. Via le réseau, on peut se loguer, sélectionner les données souhaitées et les exporter dans un fichier CSV. » Toutes les informations pertinentes sur le flux des véhicules peuvent être très facilement demandées et le logiciel peut générer des rapports. Il est aussi possible de suivre le trafic en temps réel. Les véhicules sont clairement reconnaissables en 3D grâce à leurs profils.
 

28 catégories de véhicules

L’installation des appareils a été d’une simplicité étonnante. “Le TIC dispose d’un assistant à l’installation via lequel il suffit de répondre à quelques questions concrètes comme la position de l’appareil et la largeur des voies », raconte Patrick Ceulers, Product Manager Auto-ID chez SICK. « Sur base des données, le comptage se fait automatiquement. Chaque appareil possède deux lasers rotatifs, un pour la mesure longitudinale et un pour la mesure transversale. A partir de là, chaque profil de véhicule est déterminé. Même les marchandises dans un camion ouvert peuvent être clairement identifiées. »

 

Pour les applications au niveau de la gestion du trafic, c’est surtout la classification qui s’avère importante. On peut définir jusqu’à 28 catégories de véhicules pour lesquelles le TIC, sur base des profils, détermine automatiquement à quelle catégorie chaque véhicule appartient. Si nécessaire, le système peut être étendu avec une reconnaissance du numéro de plaque ou des caméras thermiques pour la détection hot spot. Ceci est déjà appliqué dans certains tunnels, pour détecter au préalable et éviter des véhicules qui, en cas de surchauffe locale, peuvent s’enflammer. Dans le tunnel Liefkenshoek, on se limite provisoirement à la mesure de hauteur des véhicules, un travail que le TIC réalise avec une précision supérieure à 98%.

Contact

Liefkenshoektunnel
Sint-Annalaan 1
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lht@liefkenshoektunnel.be