Lamac Machinery fait de la détection, même sur du noir, avec le capteur WTB-9 de SICK

Avec ses nouvelles machines à rouler les tapis, l’entrepreneur Yves Lapauw de Flandre occidentale n’en est pas à son premier coup d’essai. Il y a plus de quarante ans, il a développé et construit avec son frère, propriétaire de la société Lapauw à Heule, des laveuses-essoreuses, des repasseuses et des machines pour les blanchisseries industrielles, permettant de réaliser automatiquement le pliage, l’empilage, etc.  Relever les défis techniques et imaginer des solutions conviviales et efficaces, voilà ce qui caractérise l’entreprise, considérée comme un acteur majeur dans son segment de marché au niveau mondial.

En 2010, les frères ont vendu la société et ont poursuivi chacun leur chemin. Un jour, lors d’une visite à un salon à Milan, Yves Lapauw a eu l’idée de développer une machine pour rouler les tapis en caoutchouc. Aujourd’hui, deux ans plus tard, la société Lamac Machinery propose trois modèles de machines et une presse à vulcaniser pour réparer les tapis, en réalisant par exemple de nouveaux bords, et qui permet d’intégrer une puce RFID dans le caoutchouc des tapis existants. La technologie RFID est de plus en plus souvent utilisée dans le secteur pour fluidiser les processus logistiques lors de l’entretien des tapis.

300 à 400 tapis par heure

Celui qui essuie ses pieds sur un tapis placé à l’entrée des bâtiments administratifs ne s’en rend peut-être pas compte, mais les tapis anti-salissures en caoutchouc sont des produits coûteux. Il ne faut pas les confondre avec les tapis synthétiques classiques qui sont vendus dans les grandes chaînes de distribution. Les tapis en caoutchouc sont très souples, leur finition est d’une qualité supérieure et ils portent souvent un logo ou un emblème de la société. L’entretien de tels tapis est souvent sous-traité auprès de sociétés spécialisées qui viennent les chercher pour les nettoyer et les sécher à l’aide de machines adaptées. «Rouler les tapis est une étape logique pour les transporter », déclare Yves Lapauw.

 
« En général, cela se fait manuellement mais les sociétés ne se rendent pas compte du temps que cela peut prendre. Nous avons fait un jour le calcul qui démontre qu’on peut rouler manuellement 80 tapis par heure. Avec notre machine, le rythme passe de 300 à 400 tapis par heure. » 
Le roulage de tapis n’est pas si évident que cela. « Pour les nouveaux tapis, ce n’est pas difficile, mais dans la pratique, une blanchisserie doit aussi pouvoir traiter les tapis plus anciens et endommagés. Nous avons réussi à concevoir une machine qui arrive à faire cela avec une grande précision. »  Il y a un gros potentiel sur le marché et Lamc Machinery a peu, voire pas de concurrents.  Et Yves Lapauw se trouve une nouvelle fois à la place où il se sent le mieux : dans un segment où le marché potentiel s’étend au monde entier.
 

La détection des dimensions

Yves Lapauw ne souhaite pas trop dévoiler les aspects techniques, car la machine est relativement nouvelle et l’ingéniosité déployée représente assurément un bel avantage compétitif. L’essentiel se situe dans la mécanique, dans le système de courroies qui agrippe le tapis et le roule serré. Les tapis peuvent être aussi bien roulés avec le caoutchouc à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les clients préfèrent avec le côté tapis à l’extérieur car ils peuvent mieux visualiser de quel tapis il s’agit et faire moins d’erreurs en logistique.  Néanmoins pour la machine, c’est plus délicat, notamment parce que certains tapis anciens sont inégaux.  Lamac Machinery a réussi à imaginer une solution et qui constitue l’un des grands atouts de la machine.

Un autre avantage est que les machines, sans devoir être adaptées, peuvent traiter plusieurs formats de tapis. Le format joue néanmoins un rôle car l’entraînement doit être piloté lorsque de grands tapis sont roulés, au fur et à mesure que le diamètre augmente. Raison pour laquelle une cellule photoélectrique est placée sur la machine : celle-ci détecte le tapis pendant son introduction et en détermine la longueur. A partir de cette détection, la machine sait quand il faut stopper l’enroulage. Si le client le souhaite, le rouleau peut être automatiquement enveloppé et placé dans un rangement adapté sous la machine.

 

La cellule photoélectrique WTB-9 équipée d’une puce optique avancée

Un des défis de la cellule photoélectrique est que des logos ou des emblèmes sont souvent placés sur les tapis. Une différence subite de couleur était alors interprétée comme une erreur par le premier modèle de capteur  choisi. Et lorsque le tapis était placé à l’envers sur la machine, avec le caoutchouc noir sur le dessus, la cellule photoélectrique avait très difficile à détecter le début et l’extrémité du tapis.

« Pour obtenir une réflexion suffisante sur le caoutchouc noir, une sensibilité extrême s’avère nécessaire», explique Jochen Messiaen qui s’est chargé des systèmes de commande des machines chez Lamac Machinery.
« Dans le cas d’une sensibilité élevée, vous avez le problème de l’arrière-plan qui, même s’il est à une plus grande distance, peut donner une réflexion si le tapis se trouve à une courte distance. Nous avons réussi à solutionner ce problème avec le capteur WTB-9 de SICK car il dispose de la caractéristique intelligence background suppression. »

La série WTB-9 comprend les premières cellules photoélectriques compactes pourvues de la puce OES3, la puce optique avancée utilisée dans la plupart des capteurs performants.
« La cellule photoélectrique mesure aussi bien l’angle que l’intensité de la réflexion », continue Bart Baert, account manager chez SICK.
« Dans les capteurs, il y a un système qui envoie un signal fort et un signal plus faible en alternance. Suite à cela, le capteur peut adapter sa sensibilité en permanence jusqu’à obtenir une détection exempte d’erreur. On peut comparer cela avec la mesure de lumière d’un appareil photo. »
 

Une barrière immatérielle compacte pour la sécurité

Pour la sécurité de la machine, le choix s’est porté sur le miniTwin 2 de SICK, une exécution compacte pour la détection des mains via des barrages immatériels. Le nom Twin se rapporte au fait qu’un même appareil peut être placé des deux côtés de l’écran lumineux.
Dans l’appareil, la moitié de la barre fait office d’émetteur tandis que l’autre partie est un récepteur. En plaçant la barre à l’envers, de l’autre côté de l’écran lumineux, les parties émettrices des deux barres sont positionnées face au récepteur, ce qui crée la barrière immatérielle.

Le grand avantage ici est qu’au lieu d’avoir un émetteur et un récepteur, on ne dispose plus que d’un seul type d’appareil, ce qui génère une économie de stocks. La construction intelligente de l’appareil fait que toute la longueur de la barre – 180 mm dans le cas présent – peut être utilisée pour le faisceau de l’écran lumineux.

Toute l’intelligence est enfermée dans l’appareil, et la sortie est directement raccordée à un relais de sécurité qui stoppe l’entraînement de la machine si une situation dangereuse est détectée.

L’usage de barrières immatérielles de sécurité permet à Lamac Machinery de concevoir des machines compactes et conviviales, tandis que la sécurité de l’utilisateur est garantie au maximum.
 

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