L’alimentation prête d'Agrafresh
L’alimentation prête à l’emploi a le vent en poupe. Chez Agrafresh, à Pittem, chacun relève le défi quotidien de fournir des mélanges de salade, des légumes coupés et des crudités prêts à l'emploi aux distributeurs, aux traiteurs et à l'industrie. Pour une telle entreprise, les processus secondaires, tels que l’épuration des eaux, doivent parfaitement fonctionner, sans nécessiter de suivi.
Le capteur à ultrasons UM30-2 de SICK pour la mesure de niveau s’est avéré la solution idéale pour atteindre cet objectif.
Agrafresh est une PME en plein essor située à Pittem, une région caractérisée par des champs agricoles à perte de vue. L’entreprise a été fondée en 2001 par une famille d’agriculteurs à la recherche d’une manière d’apporter une valeur ajoutée supérieure à ses produits. Le marché des fruits et légumes frais conditionnés semblait un choix évident. Un bon choix, d'ailleurs... Car ce marché a connu un authentique envol, depuis. Les supermarchés présentent ces produits comme la solution idéale pour tous ceux qui souhaitent manger sainement, malgré un agenda chargé. Les entreprises de restauration comme les traiteurs recourent également de plus en plus aux produits d'entreprises comme Agrafresh. Le mot clé ? La facilité. Les produits sont livrés prêts à l’emploi par Agrafresh, qu’ils soient lavés ou coupés, préparés en salades ou en mélanges de crudités. Le client final n’a, en principe, plus qu'à passer à table, tout en se félicitant des économies qui vont de pair avec ce type de conditionnements, dont les quantités adaptées génèrent moins de déchets.
« Nous travaillons avec 40 à 50 personnes, en fonction de la saison », explique le gérant Jan Demarez. « Nous sommes toujours une entreprise agricole et les produits que nous traitons proviennent encore en grande partie de nos propres cultures. » L'entreprise réalise près de la moitié de son chiffre d'affaires dans notre pays, le reste de la production étant destiné à l'exportation, essentiellement vers la France.
Dehors, par tous les temps
La consommation de grandes quantités d’eau est une typicité de la production d’Agrafesh. Les légumes sont rincés et lavés en trois étapes avant d'être séchés et conditionnés. Pas moins de 50 à 60 mètres cubes y sont consacrés tous les jours. L’entreprise dispose de sa propre station d'épuration où l'eau est traitée avant d'être évacuée vers la station d’épuration publique.
La station d’épuration aérobie propre se situe à une certaine distance de la production. Avant d’y être pompées, les eaux usées sont collectées dans une petite citerne tampon, équipée d'une mesure de niveau qui commande la pompe grâce à laquelle l'eau est envoyée à la station d'épuration. Les restes de légumes présents dans les eaux usées constituaient le défi de taille de cette application, non seulement pour l'épuration, mais aussi pour la mesure de niveau.
« Nous avons placé un tamis courbé dans la station d’épuration afin d’éliminer les restes de légumes », indique Jan Demarez.
« Pour le reste, cette station d’épuration se régule automatiquement. Une fois par jour, l'arrivée d'eau et l’aération sont interrompues pendant quatre heures afin que toutes les matières en suspension puissent sédimenter. L'eau claire est ensuite évacuée par une pompe flottante. Le seul problème se posait dans la citerne tampon, à la production. Les restes de légumes bouchaient, en effet, continuellement le flotteur que nous y avions placé pour régler le niveau.
Nous avons exposé ce problème à SICK qui nous a conseillé de placer un capteur à ultrasons de type UM30-2. Le capteur fonctionne sans contact et est très fiable. Malgré qu’elle soit exposée dehors, par tous les temps, l’installation n’a encore connu aucun raté. »
Une vue générale du niveau
Le capteur à ultrasons procède en fait à une mesure de distance. Il envoie une onde sonore dont il mesure la réflexion sur la surface de l'eau. Le principe de mesure se fonde sur le time-of-flight : le temps entre l’envoi d’une onde et la réception de sa réflexion est une mesure de la distance que l’onde a parcourue.
« Il s’agit d’une mesure simple, par laquelle on peut indiquer au capteur à quels niveaux il faut activer », explique Matthias Deslee, sales engineer chez SICK.
« Deux niveaux sont définis ici : le premier pour la protection contre le débordement, le second pour la protection contre l’assèchement. Un autre avantage de ce principe de mesure est que l’onde ultrasonique est envoyée en cône. De la sorte, la réflexion donne une vue générale du niveau de la citerne tampon. Le capteur fera ainsi abstraction des restes de légumes qui font éventuellement obstacle quelque part. Une mesure optique à distance ne voit qu'un point et pourrait donner une image déformée si de nombreux morceaux de légumes s'agglomèrent précisément à ce point. »
Une alternative crédible aux instruments de process
L’aspect séduisant de cette application est qu’avec une solution pratique et relativement simple, SICK propose une alternative crédible aux instruments de process typiques de l’industrie du traitement, souvent nettement plus complexes et onéreux. L’application détermine, bien sûr, la solution optimale.
« Nous recherchions une solution fiable et qui ne nécessite qu'une maintenance limitée », explique Jan Demarez.
« L’expérience que j’ai des instruments pour l'industrie du process m'a enseigné qu'ils se prêtent moins bien à cette application. Le capteur à ultrasons UM30-2 de SICK fait parfaitement ce que nous attendons de lui, sans que des équipements additionnels soient nécessaires. »
Les contacts du capteur commandent directement la pompe via un relais. Un afficheur sur le capteur indique la valeur de mesure actuelle et permet de régler les niveaux auxquels il faut activer. Le capteur à ultrasons de SICK était aussi le meilleur choix sur le plan du confort et de la facilité aussi, pierre angulaire de tout ce qu’entreprend Agrafresh.
